31 mars 2006

Epoustoufflante qu'il m'avait dit...

Alors voilà, y'a des jours comme ça où on a des idées à la con. J'ai d'ailleurs l'impression que j'ai beaucoup de jours comme ça.
Petite travailleuse organisée, je me suis arrangée pour finir tout ce que j'avais à faire dans ma journée afin de pouvoir aller faire un ptit tour chez le coiffeur dans l'après-midi. En ce moment, avec la pluie, le vent, l'hiver qui vient de passer, je trouvais ma tronche passablement bof et mes cheveux d'un terne à se taper la tête contre les murs.
J'entre chez mon coiffeur favori, et je m'installe sur le siège en skaï qui couine. Je lui annonce que je souhaite faire une couleur pour donner des reflets plus chauds à ma chevelure. Difficile, je lui fais déployer un pannel de catalogues ou rien ne parvient à me convaincre jusqu'à ce que je tombe sur the beautiful color, sur un modele qui a une tignasse bouclée comme la mienne. Je me suis dis, ça va le faire, des beaux reflets cuivrés!! Mon amoureux en sera renversé!
Je me laisse tartiner le crâne par une apprentie à la coupe de punk structurée, qui me fait la causette d'un air blasé, genre elle aurait préferé être à une terrasse pour boire un kawa... (bah oui il fait super beau aujourd'hui... d'ou ma folle envie de faire le ménage de printemps niveau cheveux). Ensuite je me tape le fameux passage sous le bidule chauffant ou on peut pas trop bouger et on est obligées de feuilleté des magazines type Gala pour passer le temps. La machine bippe et vient le moment du shampouinage énergique opéré par la stagiaire qui a mon avis aurait aussi bien pu être camioneuse vu l'énergie qu'elle mettait pour faire mousser le produit!!
Retour sur le siège en faux cuir qui fait des bruits de pets...
Le coiffeur s'active autour de ma tête pour rafraichir mon dégradé. Je lui fais confiance les yeux fermés et là il se propose de me faire un brushing lisse histoire de changer. Allez soyons fous je me dis. Et je me retrouve avec la tronche de la vierge marie, des beaux cheveux lisses qui virevoltent à chaque petit mouvement de tête! Très moyen... je préfère mes boucles folles mais bon on peut bien essayer desfois.
Mais le pire, c'est quand ma copine (surnomée Ungawa) se pointe pour me dire bonjour après avoir fais fumé sa carte bleue dans une parfumerie et me regarde l'air éffarée: "mon dieu c'est quoi cette couleur sur tes racines!!" (vous savez, avec la bouche déformée genre, comme si elle venait de voir sa star préferée en train de pousser pour faire caca). Je lui dis, ah non moi je vois rien...
Je paye puis je sors, laissant Ungawa rejoindre ses amis ailleurs.
Rentrée chez moi je me précipite sous ma douche pour remettre mes boucles à leur place et, grâce à un jeux de miroir et au soleil qui passe par la fenêtre, je dois bien me rendre à l'évidence: MA COULEUR EST MOOOOOOOOOOOOOOCHE!!! Le truc qui foire c'est que les racines sont rousses limite oranges, et les longueurs (vu qu'avant y'avait eu du brun) n'ont pas pris autant les reflets et la couleur en général. Le résultat fais même pas trash, ou déjanté (encore là j'assumerai bien, vu que je suis déjà passée par toutes les couleurs lors de ma crise d'ado). La ça fait vraiment... bizarre, chelou, pas top on sait pas trop pour quoi. Couleur foirée quoi.
Allez vu qu'il y a du soleil aujourd'hui je vais pas le prendre trop mal et je me console en me disant qu'au moins le dégradé est réussi et que dans 15 jours je remet tout en brun!!
Epilogue: mon chéri vient de rentrer... il me fait avec un sourir forcé "oooh tient tu as fais une couleur!!". Et moi hystérique "oui elle est ratée". Et là lui qui s'embourbe tout seul "oui euh bon ça fait bizarre les racines organges là...". Rah les mecs! Ils trouvent jamais les mots...

30 mars 2006

La revanche du ver de terre masqué...

Salut à tous ceux qui suivent mes aventures trépidentes.
Aujourd'hui il flotte non-stop.
Et il se passe quelque chose d'étrange là ou je travaille. Tout d'abord il n'y a pas de local prévu pour les fumeurs. Donc déjà à la base c'est pas normal, on est obligés de sortir par tous les temps pour s'en griller une chtite (et pitié épargnez-moi vos commentaires agressifs sur la nécessité d'arrêter le tabac). De toute façon chez moi il y a de l'amiante et des canalisations en plomb, et j'aime bien manger du poulet dans les restos chinois.
Enfin revenons-en à la chose étrange. Là ou je sors pour fumer, il y a une allée assez large en béton, aucun endroit pour se protéger et, deux étendues de gazon autour. Alors me voilà avec ma ptite capuche en train de sautiller sur place en fumant (si je sautille c'est ni à cause d'envie de pipi, ni pour faire du sport, c'est parce qu'en plus de la flotte, y'a du vent). Mais voilà-t-y pas que je sens des ptites choses bizarres sous mes ptits pieds! Le choc sourd avec le béton est étrangement diminué par quelque chose de mou.
C'est alors que je regarde par terre et me rend compte que je suis en train de piétiner des vers de terre qui sont venu faire un suicide collectif sur l'allée de béton. Je n'en avais jamais vu autant d'un coup, y'en avait des ptits, des gros, des roses et des marrons... on aurait dit qu'un petit mamifère venait d'exploser, parsement l'espace fumeur de ses boyaux endoloris.
Je me suis rentrée, nauséeuse, dans mon ptit bureau surchauffé.
Tout ça pour dire, que même les verres de terre militent pour qu'on ait un espace fumeur digne de ce nom.
(Ou alors c'est un signe divin... genre les plaies d'Egypte là... mais si, les criquets!!).
Allez, a bientôt sous un ciel plus clément.

29 mars 2006

Euh... Champagne?

Tadaaaah! J'annonce officiellement l'ouverture de ce blog.
Délire non?
Bon, le graphisme je le trouve pas top mais je vais voir à y remédier prochainement (avec l'aide de ma fidèle Truiss).
Donc, après m'etre engloutie toute une gamelle de pâtes réchauffées au micro-onde (qui ont pris un gout de plastique immonde alors que je me réjouissais de manger ce petit plat mitonné avec amour la veille au soir), je me suis dis, tiens, je vais écrire un premier message sur mon blog (je tiens à assurer à mes patrons que je fais celà pendant mon heure de pause à midi!!).
Eh bah c'est pas si facile un blog. Déjà faut savoir pleins de trucs techniques, en plus faut savoir quoi écrire, et ce n'est pas rien... et plus on réfléchit devant cet espace blanc à remplir, plus on se demande: mais qui va en avoir quelque chose à foutre de ce que je peux bien raconter!!! La réponse est là: c'est vous, bande de petits lecteurs curieux (j'éspère que je parle pas dans le vide sinon c'est la tehon quoi).
Alors normalement je me suis promis d'illustrer ce blog d'une foultitude de petits dessins en couleurs et tout et tout... Mais figurez-vous que je m'encroûte dans le métro boulot dodo et que ça risque d'être difficile à réaliser (oui je sais je suis négative... le verre à moitié vide... blablabla c'est moi). De plus, j'ai aussi un site internet en construction permanente depuis son lancement ;)
Allez, courrage.
Laissez-moi donc vous présenter Mademoiselle Bunny:

- Personnage mi fiction mi réalité, qui vit dans ce blog (illustré dans un futur proche, j'y tiens). Vous ne verrez donc pas sur ce blog des photos de la personne qui écrit les textes, et des éléments relatés, vous ne serrez jamais certains de savoir s'ils appartiennent à la réalité ou à la fiction (voir à la réalité enjolivée, ou à la fiction réaliste...).

- Bunny est une fille de 26 ans. A cet âge là on commence à dire jeune femme, mais pas pour Bunny, qui a l'air d'être restée figée physiquement à l'âge de 16 ans (oui bon, sauf au niveau de la ligne hein, on se refait pas). Il y a quelques années à peine, même pas un chouïa, elle terminait ses études et se confrontait à la dure réalité du marché de l'emploi. La voilà à présent employée, démarrant sa carrière de femme active et responsable. Ce blog relate ses aventures dans la vie de tous les jours (oooh mais comme c'est original) mais puisqu'elle se dit que celui qui n'est pas intéressé n'aura qu'à surfer ailleurs, elle compte bien s'étaler pleinement. Et toc.

A très bientôt cher futur lecteur en mal de littérature de haute qualité narrative!