03 mai 2008

I say a litte prayer for you

C'est ainsi,
De part notre naissance, nous sommes liés à des êtres, que nous le souhaitions ou non, et pour toute notre vie.
Pour ma part, je suis liée à trois hommes, depuis toujours pour deux d'entre eux, un peu moins pour le troisième, mais c'est tout comme s'il avait toujours été dans ma vie également !
Je parle ainsi de mes trois frères, pour qui j'ai une pensée spécialement forte ce soir, mais avec qui je suis dans tous les instants de ma vie.
Pour le plus grand, toujours en conflit avec la terre entière, et dont j'aime l'humour, l'esprit de dérision et la culture. Pour celui "du milieu", éternellement filou et charmeur, à qui j'envie le côté débrouillard et duquel j'ai été le plus proche pendant ma petite enfance. Et pour le p'tit dernier, arrivé tard dans ma vie, mais qui a pris une place dans mon coeur tout aussi importante que les autres, dont j'aime l'imagination et le mystère.
C'est pas toujours facile pour une p'tite nana de grandir au mileu de mecs. Il faut se faire une place pour exister, il faut roter plus fort que les autres pour se faire remarquer, il faut pas se choquer pour les gros mots et les commentaires graveleux quand ils font les fanfarons ! Alors voilà, je suis la aujourd'hui, telle que je suis, avec un peu ou beaucoup de vous dans mes attitudes, mes gouts, mon style. Et je vous aimes tous les trois.
Alors si j'étais une chanteuse talentueuse, j'aurais écris cette chanson pour vous, moi qui vit loin à présent et à qui vous manquez très souvent: (et puisque "you" signifie tant bien vous que tu dans la langue anglaise).
The moment I wake up
Before I put on my makeup
I say a little pray for you
While combing my hair now,
And wondering what dress to wear now,
I say a little prayer for you

Forever, and ever, you'll stay in my heart and I will love you
Forever, and ever, we never will part
Oh, how I love you
Together, forever, that's how it must be
To live without you
Would only mean heartbreak for me.
Voilà c'était le p'tit moment "nostalgie" de Mademoisellebunny. On oeut pas écrire que des conneries hein non plus.
A vous les studios !

19 février 2008

The sound of silence

Salut à vous tous, foule anonyme de lecteurs invétérés de ce blog de qualité hautement intellectuelle !

Alors voilà, hier, et une fois n’est pas coutume, j’ai rêvé d’une chanson. Une de ces chansons dont je suis tombée amoureuse dès la première écoute ! Vous savez, celles qu’on peut écouter 10 fois d’affilée sans jamais se lasser…

Eh bah de temps à autre il m’arrive d’en rêver. C’est vraiment étrange mais c’est un type de rêve récurrent, sauf qu’il ne s’agit pas de la même chanson à chaque fois. Je ne sais pas comment vous expliquer ce phénomène de façon à vous rendre les sensations les plus proches de la réalité (ou du rêve !) telle que je l’ai perçue.

Tout commence par un rêve souvent tarabiscoté qui se situe dans un univers intime, je veux dire par là, par exemple, dans un souvenir d’enfance, ou auprès de gens qui me sont chers et avec lesquels j’ai de forts liens sentimentaux. Alors ça doit réveiller des souvenirs, qui chez moi sont souvent rattachés aux musiques (et à la nourriture accessoirement… je suis une femme très sensuelle quoi).

Et là, au fur et à mesure que je m’enfonce dans ce rêve, la chanson s’insinue doucement, et prend une part intégrante au rêve quand je l’entends comme si j’écoutais en vrai, sur un vinyle ou un CD. Et c’est souvent pendant cette chanson que je m’éveille. Et je continue à l’entendre encore quelques minutes avant d’être clairement réveillée. Ca me laisse une sensation étrange que j’ai du mal à exprimer, entre l’étrange et le bien être. Comme si une vieille amie que j’aime était passée me voir alors que je n’étais pas vraiment disposée à l’écouter. Un peu frustrant mais plaisant à la fois. Mais souvent aussi la chanson apporte une signification au contexte du rêve.

Si bien que cette nuit, je rêvais d’une partie de ma famille que je n’ai pas vue depuis très longtemps et à qui je pense souvent quand même. Dans se rêve je les retrouvais et je ne savais pas comment leur expliquer le fait que je ne sois pas venu les voir pendant si longtemps… je ne savais pas quoi dire et là, la chanson « The Sound of Silence » de Simon & Garfunkel est venu conclure cet échange.

Sur ce, je vous laisse méditer sur la signification de vos propres rêves !

Bonne nuit.

17 février 2008

Toutoute première fois...

Bonsoir à tous et à toutes, lecteurs avides de lectures trépidentes, d'univers inexplorés, de sensations inédites...
Ce soir je vous précise que je rédige ce message en direct de mon lit douillet en attendant que mon homme daigne bien vouloir me rejoindre quand il aura fini de jouer avec sa guitare (non c'est pas un code, il est vraiment musicien...). J'ai emprunté l'ordi portable du boulot et en bonne geek-girl que je suis, j'ai bien entendu pas décollé du net que je sois dans le salon ou dans la cuisine. Partout ou le wifi passe, je chat, je blog, je surf... et alors voilà, j'ai eu envie de voir si le wifi passait jusque dans la chambre ! Eh bien oui ! Donc pour fêter celà, me voici en train de vous compter mes mésaventures du weekend.
Alors voilà, nous en étions restés à l'obtention de mon permis et à ma première conduite accompagnée de mon chéri le weekend dernier. Eh bien j'ai voulu récidiver hier ! Je m'étais dis que pour l'occasion, je nous emmenerais faire les courses, car le frigo en avait bien besoin. Quitte à sortir conduire, autant s'en servir pour quelque chose d'utile, ne polluons pas la planète pour rien... hein. Une fois une mes petits sacs prêt, ma liste de course rédigée, mon A aimanté dans le sac à mains, je m'en vais appeler la chatte qui était partie sur le toit (oui... ah ah ah... chatte = un chat femelle je précise). Eh bah figurez-vous donc que cette abrutie avait réussi à tomber dans un conduit d'aération et était coincée en bas. On pouvait l'entendre miauler de désespoir. Après avoir tout tenté, on en a été réduit à appeller les pompiers. Ils ont débarqués avec tout l'attirail, le camion avec les girophares, les casques qui brillent et tout le tralala. Bref on s'est tapé l'affiche devant tout le voisinage, ils ont tout essayé pendant 1 heure et sont repartis bredouilles, car en plus de pas pouvoir démonter le toit, la chatte avait semble-t-il disparue de la circulation !!
S'en est suivi une bonne heure de désespoir pour mon homme et moi qui pensions avoir perdu notre petite minette adorée (oui on est un peu gaga tout de même). Eh bah non, mademoiselle est réaparu à la fenêtre, toute sale et toute fière d'elle. On a eu beau retourner le problème dans tous les sens, on a pas pu trouver par ou elle aurait pu ressortir ! Mystère et boules de gommes.
Voilà, alors pour quand même trouver une excuse pour aller conduire, j'ai décidé qu'on aille chercher des pizzas dans la zone commerciale de la ville. Tout c'est à peu près bien passé, à part une manoeuvre foirée sur le parking de la pizzeria, ce qui m'a mise en rogne. Je me suis auto flagellée avec des termes tels qu'incapable, boulet, trisomique du volant et j'en passe.
Mais venons en au fait. J'avais décidé depuis une semaine que ce weekend, j'allais prendre le volant toute seule, comme une grande, sans mon chéri à côté pour m'aider ou m'énerver à me donner des avis toutes les cinq secondes. Dès ce matin, la tension est montée en moi. Je ne me sentais pas capable d'accomplir un tel exploit. Alors pour m'y inciter, j'ai promis à une amie que je viendrais chez elle l'après midi. J'ai donc bien été obligée de m'exécuter ! Je suis donc partie dans notre petit utilitaire broubroutant (oui je défini ainsi le bruit du moteur...). J'ai réussi à trouver à peu près la route, mais ai du tout de même faire un demi tour un peu foireux sous le regard rieur d'une bande de minet de la cité adossés contre un mur. Ces abrutis regardaient leurs potes qui exécutaient des roues arrières avec un quad et un scooter à fond la caisse en zigzaguant sur la route ce qui ne m'a pas rassurée, je vous le dis. Je suis quand même arrivée vivante chez ma copine, après m'être faite claxonnée par une bande de grognasses pour qui il semblait être une question de vie ou de mort que je tourne plus vite dans le carrefour...
Après une crêpe au nutella, un bon café et plus d'une bonne heure de bavardages, je m'en suis retournée chez moi, en me garrant un peu de traviole sur le parking à l'arrivée. Je me suis rendue compte après coup qu'il y avait des places bien plus près de l'entrée, mais ayant un peu galéré à mettre la voiture droite (pas tout à fait réussi) j'ai lâchement abandonné l'idée de rendre le trajet plus court à mon homme pour quand il partira à son travail demain matin. La voiture est donc tout au fond du parking à gauche... I'm sorry, so sorry...
Et voilà vous savez tout ou presque sur ma toutoute première fois seule au volant ;)
J'ai encore beaucoup de progrès à faire, mais je me sens déjà plus confiante pour la prochaine fois.
Juste une chose, messieurs dames les conducteurs avertis, soyez plus cool avec les débutants, ça peut vraiment mettre le bad de vous voir hilares lors de nos efforts pour manoeuvrer, ou bien de se prendre vos coups de claxon agressifs lorsqu'on ne dépasse pas de 10 km/h la vitesse autorisée... je vous rapelle que déjà nous n'avons que 6 points pour 3 ans et qu'en plus, on hésite et on est pas sur de soit, comme tout le monde au début. Arrêtez d'être cons, merci bien !

10 février 2008

Je me faufile sans un doute...

Et voilà, depuis la dernière fois que j'ai écris dans ce blog, j'ai changé !!!

Mais comment ça, pensez-vous... eh bien figurez vous donc que moi, Bunny, ai enfin eu le permis de conduire ! Et du premier coup ! (oui on peut bien se la péter un peu non quand même...).

Le jour de l'épreuve, je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit, j'ai perdu mon poids en eau tellement j'ai sué et je me suis donc réveillée avec l'impression d'avoir dormi dans la machine à laver et la vague réminiscence de rêves torturés ou je passais un examen catastrophique.
Après m'être rendue une demi heure à l'avance sur les lieux du crime, j'ai du poireauter une bonne heure au final avant que vienne mon tour. Juste le temps de laisser monter la trouille en moi, cette peur irrationnelle d'échouer et d'être la risée de mon cercle d'amis, la honte de ma famille, le boulet de mon couple...

Arrive enfin mon tour, et une tempête de pluie avec. Forcément. Sous des trombes d'eau je m'installe timidement aux commandes du véhicules, et suis les instructions de l'examinatrice avant le top départ. Il faut que je vous dises aussi que le moniteur qui l'accompagnait n'était pas le mien. C'était donc ma première conduite avec deux inconnus (dont un hostile) sous les rafales de pluie.
J'en profite donc aussi pour vous expliquer que oui, il existe des personnes pour lesquelles ce genre de situation est extrêmement stressante. Ça s'appelle des personnes pas sures d'elles... et il y en a beaucoup plus qu'on ne le pense. (Ce petit interlude s'adresse aux personnes qui ne comprennent pas qu'on puisse redouter l'échec et tout ce que ça implique).
L'examinatrice, une grosse blonde pas aimable qui me jauge d'un air de dire 'je vais me la faire cette petite dinde', m'entraine dans un quartier de la zone industrielle qui m'est totalement inconnu. J'y vais avec précautions, me prenant des remarques du genre 'tu vas finir par l'abimer, ta 2ème vitesse, avance donc plus vite'. Et moi de me sentir de plus en plus dinde et de plus en plus minable jusqu'au moment ou elle me demande d'exécuter un rangement en bataille dans un parking vide.
Facile vous dites ? Oui peut être, mais mon moniteur m'a toujours fais pratiquer ce genre de manœuvre avec une voiture pour repère. J'ai tenté de garder la face tant bien que mal, m'y reprenant à plusieurs fois en cherchant des repères que je n'ai jamais trouvé. Le résultat: j'étais garée a cheval sur la ligne blanche ! Je me suis dis à cet instant que c'était mort. Nous avons donc continué le petit tour de piste sans beaucoup de problème, l'examinatrice continuant tout de même a me lancer des piques et des remarques désobligeantes.

La mort dans l'âme et physiquement ravagée, je m'en suis retournée chez moi.
Le surlendemain, j'ai eu la réponse favorable ! Youpi ! Enfin !

Mais vous pensez que tout ça est enfin terminé ? Mais non ! Avec moi, jamais ! Je suis passée dire aurevoir à mon auto école et la le moniteur me sort que j'ai eu du bol et tout et tout... ce qui m'a un peu mitigé ma petite victoire. Je me suis ensuite retrouvée seule avec cette pensée: "mon dieu je vais devoir conduire toute seule, sans un monsieur pour me servir de backup en cas de merdouillage... c'est impossible que je puisse faire ça!!!".

Je vous annonce tout de même que j'ai conduis (avec mon chéri à côté quand même) pour revenir d'une fête samedi. Ma première conduite comme une grande, en pleine nuit, et toute fatiguée ! Je m'en suis pas trop mal sortie et j'ai même pris une voie rapide, atteignant pour la 1ère fois les 100 km/h !!!

La prochaine étape, m'entrainer à me garer avec la grosse voiture de mon mec, qui n'a rien a voir avec la petite tuture toute maniable de l'auto école.

Oui bon ok je sais, vous êtes tous blasés car vous avez tous le permis depuis 10 ans mais pour moi c'est tout nouveau et je m'épate toute seule. J'ai vraiment l'impression d'avoir franchis une étape dans ma vie. Et pour tout vous dire, je continue ma route le cœur un peu plus léger... ;)

04 février 2008

Ready to go ?

Bon alors nous y voilà...

Le permis approche à grands, grands pas... je peux même l'entendre... boum, boum, boum ! Ah non ça c'est mon petit cœur qui cogne dans ma petite poitrine , qui essaye vainement dans un sursaut d'incohérence de se propulser hors de ma cage thoracique !

Mais vas tu te tenir tranquille enfin ??? Je le calme à coup de cachetons homéopathique en me sermonnant... "Bunny voyons, à ton âge, t'as pas honte de baliser comme si tu allais passer l'examen du bac?". C'est vrai quoi à la fin ! Ce n'est que le permis de conduire, pour lequel la société entière, qui elle l'a passé à l'âge règlementaire de 18 ans, te met une pression constante depuis quelques temps... glissez avec ça un peu de paranoïa et un peu de perfectionnisme à la sauce Bunny et vous obtenez quoi ? Moi, qui me chie dessus rien que d'y penser :)

Allez je vous rassure, j'arrive à en rigoler et ça me détend un peu. Je sais qu'au fond je peux l'avoir du premier coup, comme je peux aussi le foirer. Ça fait partie des hasards de la vie et je trouve franchement que ma conduite est pas si dégueulasse que ça !

Aaaah vivement l'obtention du petit papier rose, que je puisse chanter en conduisant
"je suis le roi de la routeuh... j'vais jusqu'à 200 à l'heure... je peux faire Paris-Beyrouth, en une demi heure!".

Et promis, si permis acquis, grosse teuf samedi !

02 février 2008

Le club des sniffeurs de papier

Ah quelle belle journée j'ai passé aujourd'hui !

Oui d'accord, je reviens, comme un cheveux sur la soupe, l'air de rien après une longue absence. Mais je suis comme ça moi, je vais, je viens, j'hésite, je change d'avis, je change d'humeur... Parce que sinon, on s'emmerderait un peu non ? Disons qu'en gros, je ne suis pas très assidue ;)

Alors voilà, je me suis levée ce matin assez tôt pour aller prendre ma leçon de conduite. Eh oui je n'ai toujours pas passé l'examen, suite à des démêlés contrariants avec mon auto école précédente que j'ai enfin quittée pour une autre plus performante. La preuve, je passe la conduite la semaine prochaine !! Croisez les doigts, allumez un cierge, merci. Après cette heure qui c'est très bien déroulée, je me suis permise un petit plaisir... la recherche d'un nouveau livre ! Je me suis donc rendue au Forum (c'est une genre de Fnac de province en miniature !!).

Et là je me suis adonné à l'un de mes vices favoris. Le butinage littéraire ! Eh oui, regarder les couvertures, feuilleter quelques pages pour saisir des bribes de textes voir si ça me parle, toucher les volumes et... sentir le papier ! Car, je vous l'avoue, je fais partie depuis toujours du club des sniffeurs de papier. C'est à dire que, comme son nom l'indique, je me plais à sentir le papier. J'aime les différentes odeurs, et en touchant la texture des feuilles je peux savoir même à l'avance le type de senteur. Papier glacé, papier recyclé, papier classique, papier ancien... Ce petit rituel fait partie de mon plaisir de la lecture. La texture du papier aussi d'ailleurs y est pour quelque chose. Mais la senteur... ah comment vous dire !!! Seul les membres du club pourront me comprendre.

J'en ai donc profité pour choisir deux polars, mon genre favoris, dont un en anglais afin de pratiquer, mais aussi parce que la couverture en relief m'a beaucoup plu. Je me dis que peut être un jour je vous ferais profiter de mon avis éclairé sur mes lectures. Si si, je suis certaine que ça apporterai quelque chose de primordial dans la vie des lecteurs assidus de ce blog.

Et c'est ici que ce termine ce retour impromptu. Je m'en retourne à la lecture de "Park Life" petit livre rafraichissant qui m'a été offert par ma Gruinette adorée.

Je reviendrai peut être m'épancher prochainement sur mon échec au permis ? Qui n'a pas allumé son cierge?? hmm ?

30 août 2007

Pays de merde

Ok, le titre de ce message pourrait vous paraître un tantinet abusé.
Mais non, je le pense profondément en ce jour ou je viens d'envoyer une petite lettre à la trésorerie de ma ville pour les supplier de pouvoir payer mes impôts en plusieurs fois.
Car dans ce pays de merde, voyez vous, quand vous commencez enfin à gagner un peu votre vie, à pouvoir imaginer des projets raisonnables style, mettre un peu de côté pour partir en vacances ou pour s'acheter une voiture.... bah non !!! Quand on gagne un peu sa vie, il faut PAYER !!! Résultat, on se retrouve limite smicard si on calcule sur l'année. Super bien conçu non ? Sans oublier le coût exorbitant des transports pour aller sur son lieu de travail. Parce que oui, en France, il faut aussi PAYER pour aller travailler. Mais je paye pas assez cher pour que ce soit déductible bien entendu, je paye juste assez cher pour que ça m'ampute d'une bonne partie de mes revenus chaque mois.
Du coup, mes amis "fauchés" ou au smic me prennent pour une bourge pétée de thunes (alors que je gagne à peine plus qu'eux au final), mes amis rmistes ou au chom'du se sentent limite obligés de s'excuser quand je râle pendant une heure au sujet de tout ce que me ponctionne l'état... et les autres s'imaginent que je fabule parce que bon, quand même je peux pas me plaindre, je suis en cdi et "bien" payée, allons bon.
Et en plus il fait moche, l'été est fini, mes vacances touchent à leur fin, et j'ai encore beaucoup d'autres factures à régler.
Et vous, ça va ?
Vive la France.